Le Mur de Berlin est resté aux yeux du monde pendant plus de 30 ans, le symbole même de la guerre froide, celui d'un affrontement muet mais d'une violence rare. L'affrontement de deux empires, deux blocs que tout opposait. Pris au piège le peuple allemand souffrait en silence et dans la froideur de l'automne 1989, Berlin semblait s'enfoncer pour une année encore dans sa longue et misérable séparation. Pourtant tout au long de cette lente agonie, des années 60 à l'aube des années 90, Berlin Ouest ne cessa jamais de vibrer, de laisser exprimer son chant de révolte. A sa manière toute personnelle, elle fit souffler un vent d'originalité sur le rock dominé par les anglo-saxons et se targua même d'imprimer au monde ses premières pulsions robotiques et électroniques. Rock et Electro doivent tout deux beaucoup à Berlin et voici un juste retour des choses. Car «Berlin 61/89 Wall of Sound» est la bande son essentielle de ces années, du krautrock fascinant de Neu!, d'Harmonia, à l'electronique psychée des Brainticket ou de Kraan. Partez à la découverte de ce Berlin secret, voguez dans cet univers esthétique que tant ont adoré, de Bowie à Lou Reed et préparez vous à un voyage passionnant dans le temps et les modes. Une fabuleuse radioscopie phonographique préparée de mains de maîtres par Pascal Bussy (biographe entre autre de Can et Kraftwerk et directeur artistique d'Harmonia Mundi) et Caroline Cartier, productrice de Cartier Libre, émission de France Inter. A se procurer absolument ! |