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A certain Tigger
 

Fiche technique

Groupe : Maximo park

Producteur : Non disponible

Distribution : Warp

Année : 2005

Genre : Pop électrique

Autres albums : Our Earthly Pleasures |  

 

Chronique i-muzzik.net ( Harry )

 

A l’écoute du premier album de Maximo park, nous avions envie de faire un renvoi à la critique de The bravery. Même type de groupe, même type de musique fabriquée à partir de lignes mélodiques à la fois accrocheuses, naïves et à priori jouissives. Même chronique pour un même sens à la musique sauf que « A certain tigger » nous accroche moins que « The bravery ». Ne nous demandez pas pourquoi, nous n’avons pas de réponse, nous n’avons même pas un début d’argument rationnel. Il y a des choses qu’on ne parvient pas à expliquer surtout avec cette musique pop fulgurante, presque artificielle dont l’intérêt est soit immédiat, soit quasiment inexistant. Pourtant les chansons sont bien présentes, la fougue et l’énergie aussi. Pourtant la sauce prend. Il y a sur « A certain Tigger » une cohérence pop et quelques titres (les singles) plus qu’efficaces mais au final, nous demeurons de marbre devant l’ensemble. Attention, nous ne prétendons pas que The bravery ou même les nouvelles stars Bloc party leurs sont supérieurs, plus talentueux, nous affirmons seulement que leurs albums nous font retomber plus facilement dans une adolescence que nous n’aurions jamais voulu quitter. Les Maximo park n’y parviennent pas avec nous ce qui ne veut pas dire qu’ils n’y parviendront pas avec vous. Cela ne tient qu’à nous et sans aucune raison.

 
Extrait de l'album
 
 

Chroniques des Internautes

 

David Le Croller : Brûlot de rock nerveux et mélodique, A Certain Trigger est le 1ère album de Maxïmo Park. C’est une œuvre lumineuse sortie des banlieues tristes et sombres de Newcastle, comme seuls les anglais savent les faire. Elle aurait pu se contenter d’enfoncer la porte déjà ouverte par Interpol ou Franz Ferdinand, d’un rock chic et griffé. Mais elle y a préféré l’alliage remarquable a plus d’un titre de la spontanéité et de l’intensité. Le groupe délaisse ainsi souvent la rigueur cold wave pour laisser éclater sa fougue sur fond de guitares saturées et de batteries ravageuses (Limassol, Once A Glimpse) donnant ainsi naissance à des compositions hypnotiques. C’est certainement ce supplément d’âme qui a charmé Warp, cette différence qui laisse présager, on l’espère un avenir radieux pour Maxïmo Park.

 

Chroniques des Internautes

 

P.Abomnès : "Album de rock magistral - de pop'n'roll diront certains. Les Maxïmo Park réussissent avec ce disque fiévreux à combler les attentes inconsidérées qu'ont fait naître leurs singles époustouflants "Apply some pressure", "The coast is always changing" et "Graffiti" - que l'on retrouve également ici et faisant déjà figure de classiques. L'ensemble du disque, d'une grande cohérence, se maintient à un niveau d'excellence impressionnant. On ne distingue que difficilement un titre un peu faiblard - peut-être la déja connue "The night I lost my head" qui me laisse relativement froid et encore elle tient plutôt bien la route... - dans ce fatras de chansons ébourriffantes. Que dire de chansons aussi enthousiasmantes que "Postcard of a painting" - sous influence Smiths -, "Going missing", "I want you to stay" ou "Limassol" ? Simplement que, génialement entêtantes, elles risquent fort de nous trotter dans la tête et de cheminer plaisamment et follement à nos côtés un (certain) temps certain. La fin du disque est peut-être - pour faire la fine bouche - un petit peu moins convaincante ... encore que "Once a glimpse", "All over the shop" et "Kiss you better" - qui, toutes trois, en dépit de départs un peu poussifs, finissent par emporter l'adhésion via des refrains brûlants, outrageusement pop - font l'effet de nouvelles bombes lancées avec classe et fougue. Et puis il y a la chanson que l'on n'attendait pas ici, en forme de pépite entre les pépites, la bien nommée "Acrobat". Ce titre plus contrasté, lent et triste - mi-parlé, façon Whipping Boy, mi-chanté...et influence Bowie sous-jacente (pour ne pas dire plus ... c'est suffisamment beau pour ne pas crier au plagiat) - que ses congénères délurés se déploie sur plus de quatre minutes, se ressaisissant au bout de deux minutes cinquante pour donner toute l'étendue de sa puissance expressive à travers un mur de guitares sidérant accompagné d'un clavier discret mais indispensable ... qui fait frissonner et monter irrésistiblement les larmes. Je vous l'annonce enfin : Maxïmo Park vient de détrôner haut la main Franz Ferdinand - je ne tiens cependant pas à les mettre dos à dos, les deux groupes sont nécessaires, importants, mais j'ai sans doute l'outrecuidance de croire qu'il y a ici plus de très bonnes chansons. Un disque d'ores et déjà indispensable. Ouais, je sais, beaucoup trop d'emphase et de superlatifs , jusqu'à l'écoeurement, dans cette chronique ... mais je suis sous le choc et l'émotion reste malgré tout bonne conseillère si l'on y ajoute une dose de conscience et de recul. Et puis je crois fondamentalement qu'afin d'exposer à nouveau la clarté de l'exposition, on ne saurait faire l'économie d'un style flamboyant, outrancier parfois, pour dire un peu notre expérience intime et ce que sont ces chansons - en parler platement serait, je crois, les trahir un peu ... en trahir l'essence même, cérébrale, hédoniste, populaire ... C'est ce vers quoi j'essaie de tendre mais j'ai l'impression de revivre et de redevenir, délicieusement, quarante minutes durant, adolescent - ou alors peut-être n'en suis-je simplement jamais sorti ? Je ne boude donc pas mon plaisir. Rendez-vous est pris pour la Route du rock, cet été, où il nous sera loisible de découvrir live, si ce n'est déjà fait, les chansons de ce disque, histoire de nous rouler par terre comme au premier jour, le sourire aux lèvres, béat et joyeux, un peu idiots aussi mais en assumant cette idiotie démesurée, totalement.

 

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