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The private press
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Chronique
i-muzzik.net ( Harry
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Après un premier disque (« Endtroducing ») fondamental et révolutionnaire, DJ Shadow a attendu plus de cinq ans pour sortir un deuxième album sous son nom d’artistes. De collaboration (UNKLE) en production pour ses amis (du label Quannum), DJ Shadow tardait à s’atteler à une suite de « Endtroducing ».Ce second des aventures sonores d’un des plus grands artistes de la décennie arrive enfin sous le nom de « the private press ». Disque non linéaire (comme il le décrit lui-même), « The private press » est le journal intime quotidien sur lequel DJ shadow retrace son quotidien, son travail sur ses machines. Des machines qu’il parvient à rendre organique (avec l’aide des voix qu’il utilise : Sinead O’Connor entre autres) par une production superbe et d’une fluidité absolue. Disque tiroir, « The private presse » recèle des tonnes d’idées en une sorte de bric à brac contrôlé aux faux-airs de milles-feuilles sonores titubantes. Et en étant moins révolutionnaire que « Endtroducing », cet opus intègre dès les premières écoutes une familiarité inhabituelle pour un producteur littéralement hors du commun. Attendre plus de cinq ans pour recevoir un tel don du ciel, un tel cadeau, une telle carte postale panoramique de la musique moderne, fut une attente productive. |
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Extrait de l'album |
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